Un antagoniste compétitif se lie au même récepteur qu'un agoniste, l'empêchant d'agir, tout comme une fausse clé. L'augmentation de la concentration d'un des deux antagonistes va déplacer l'équilibre d'action vers ce dernier, le permettant d'agir plus qu'au deuxième. Par exemple, les médicaments antihistaminiques qui sont des antagonistes de l'histamine empêchent les réactions allergiques en se fixant sur les récepteurs H1.
La sélectivité d'un médicament a pour but d'optimiser son effet thérapeutique et minimiser ses effets secondaires. Revenant à l'exemple précédent, Les anciennes générations d'antihistaminiques (Ex : Diphenhydramine) se lient à plusieurs types de récepteurs, notamment ceux responsables de la somnolence et du ralentissement des réflexes. Les antihistaminiques plus récents (Ex : Loratadine) sont plus spécifiques disant " plus sélectifs" pour les récepteurs histaminiques, réduisant donc les effets secondaires indésirables.