S’organiser


 Toute bonne planification ne porte fruit que si l'organisation concoure à la réaliser. Mais il faut se rappeler que la véritable gestion du temps exige plus que la simple combinaison de techniques favorisant l'efficacité. Sans un profond changement d'attitude face au temps, les suggestions d'organisation ci-dessous risquent d'être mal intégrées dans le quotidien. On doit organiser son travail et son environnement de façon à favoriser l'exécution quotidienne de ses projets. Pour ce faire, il faut :

1. Réduire ses pertes de temps

Pour éliminer ou réduire ses pertes de temps, il faut d'abord en identifier les causes. On peut donc partir de son relevé détaillé d'emploi du temps et identifier précisément ses activités superflues : Les activités routinières qu'on pense immuables mais qui se prolongent inutilement; les interruptions de toute sorte qui détournent constamment des énergies vers des occupations improductives ou de faible rendement (apprendre à dire non)

2. Utiliser des techniques pour gagner du temps

Après avoir éliminé les pertes de temps, prendre l'habitude d'établir un plan de travail pour chaque activité et de fixer un échéancier.  Identifier les tâches qu'on peut confier à d'autres. Investir son temps sur les activités qui auront le meilleur rendement. Classez dans une chemise les choses à faire le lendemain, la semaine suivante. Placez dans votre agenda le moment où vous devez retourner vos devoirs. Trouvez une place pour chaque chose. S'il s'agit d'une activité prioritaire, il faut appliquer la maxime : «Ne jamais remettre à demain ce qu'on peut faire aujourd'hui». Lorsqu'on a de la difficulté à se mettre à la tâche, on doit s'interroger sur les désavantages de la remise à plus tard et sur les avantages de l'exécution immédiate. La temporisation est souvent associée aux tâches difficiles, complexes et désagréables; aussi faut- il recueillir de l'information sur le travail, en planifier les étapes et s'astreindre à quelques minutes de travail par jour pour diminuer l'anxiété.
On ne doit pas hésiter à préciser la tâche en s'informant auprès du professeur ou d'un autre étudiant. Il se peut que la tâche effraie parce qu'elle a été mal évaluée. On peut aussi se fixer des objectifs plus restreints qu'on se sent capable de réaliser au lieu de tout laisser tomber. Par contre, si cette tâche n'est pas une priorité, alors il est tout indiqué de la remettre indéfiniment. Ne jamais perdre quelques minutes sous prétexte que ça ne vaut pas la peine de commencer. Dans le domaine de la mémorisation, entre autres, on sait qu'il vaut mieux 10 fois 5 minutes qu'une fois 50 minutes.
Enfin, il importe de réfléchir avant d'entreprendre une tâche. Il est bon de se poser les questions suivantes avant de se lancer, impulsivement ou par routine, dans l'action. Est-ce que la tâche correspond à un objectif prioritaire? Puis-je m'en dispenser? Quelle est la meilleure façon d'utiliser mon temps maintenant? La tâche à accomplir (travail requis et importance) mérite-t-elle le temps que je veux y consacrer et l'énergie que j'y investirai?

3. Prévoir des conditions matérielles facilitantes

Pour que les techniques de gestion puissent s'appliquer, il faut prévoir des conditions matérielles facilitantes. Pour une période d'étude, il faut s'assurer d'avoir réuni les livres et les outils nécessaires, il faut se constituer un environnement propice à la concentration.

 

Adopter une attitude positive

1. Prendre conscience de la nature du temps

Le premier pas à franchir vers l'adoption d'une attitude positive face à la gestion du temps, c'est la prise de conscience de ce qu'est le temps pour soi.
Qu'est-ce que le temps?

Une ressource fondamentale : Le temps est une ressource fondamentale car l'utilisation efficace qu'on en fait a un impact sur:

·       le succès: elle maximise le rapport résultats obtenus/énergies dépensées;

·       la santé: elle minimise les facteurs de stress;

·       le bonheur: elle permet de se réserver du temps pour soi, pour développer et pour savourer ses rapports avec les autres.


Une ressource limitée : Ce n'est pas tant le temps qui est limité, mais nous qui ne pouvons consacrer qu'une partie de nos énergies à certaines activités. Au bout d'un moment, il faut nous interrompre pour refaire le plein d'aliments, de repos, d'affection, de plaisir. Nos énergies sont renouvelables mais non inépuisables. Ne pas tenir compte de cette réalité nous amène au même excès à l'égard du temps que le progrès nous a amené à traiter la nature, nous en faisons le même usage irréfléchi comme si on le croyait tout aussi illimité. D'où les erreurs de planification, les échéances toujours trop rapprochées, les urgences qui arrivent toutes ensemble, ce qui crée des conditions propices aux échecs.

Une ressource non modifiable : Les expressions « gagner » ou « perdre » du temps mettent sur de fausses pistes. Puisqu'on dispose de la totalité du temps disponible, ces expressions n'ont pas de sens. Le temps est imperturbable et non modifiable. On ne peut que changer d'attitude à son égard, qu'en faire un bon ou un mauvais usage.

Une ressource négligée : Aussi est-il important de prendre conscience qu'on ne peut pas tout faire. Il faut choisir ce qui est le plus important pour la réalisation de ses objectifs. Choisir les choses à faire est d'une importance capitale dans la gestion du temps et ce choix implique la décision de ne pas faire certaines choses. On emploie un temps fou à faire des choses inutiles ou insatisfaisantes qui ne contribuent guère à l'atteinte de nos objectifs.

Une ressource gaspillée : Différentes recherches menées en Amérique du Nord démontrent que les gestionnaires perdent, en moyenne, neuf heures par semaine. Il n'est probablement pas exagéré d'appliquer ces résultats à la moyenne des étudiants. Cela représente environ: 36 heures par mois; Pourquoi ce gaspillage? Parce qu'en général on ne reconnaît pas l'importance du temps. On fait comme s'il n'avait aucune valeur.

Une ressource qui se gère : La différence fondamentale entre les gens qui réussissent et ceux qui échouent réside souvent dans l'usage qu'ils font de leur temps. Ce qui importe, ce n'est pas le nombre d'heures que l'on consacre à un travail, mais bien ce que l'on fait pendant ces heures. En gérant bien son temps, on peut travailler pendant le même nombre d'heures qu'auparavant et obtenir de meilleurs résultats; pendant moins d'heures et atteindre les mêmes résultats; ou pendant plus d'heures et arriver à des résultats exceptionnels. Avant de songer à utiliser quelques techniques pour épargner du temps, on doit être conscient de la réalité et de l'importance du temps dans sa vie. Il ne sert à rien d'apprendre des trucs afin de courir plus vite si c'est pour courir après plus de lièvres qu'on ne peut en attraper! L'utilisation de son temps c'est, somme toute, l'utilisation de sa vie.
Cette mise en relief de la place du temps dans votre vie devrait permettre de prendre conscience de toute l'importance qu'elle doit revêtir... vitale.

2. Développer les convictions nécessaires

Lorsqu'il s'agit de remplacer de vieilles habitudes par de nouvelles, il faut éviter de sous-évaluer les efforts nécessaires. Il faut s'imposer la discipline personnelle nécessaire à l'acquisition de nouvelles habitudes. Pour cela, on doit être convaincu que le temps est notre actif le plus précieux. Il faut aussi être convaincu qu'il est possible d'améliorer la gestion de son temps. L'efficacité et le succès personnels sont une question d'attitude. Principalement, il faut assumer la responsabilité de sa vie en cessant d'attribuer aux autres ou à des facteurs indépendants de sa volonté les difficultés que l'on rencontre. Bien qu'il y ait toujours des événements imprévisibles, on peut contrôler la majeure partie de son temps. Il faut se prendre en main et être convaincu qu'il est possible de mieux gérer son temps.

L'autodiscipline

Il n'en tient donc qu'à soi. Notre attitude est la clé du succès en gestion du temps. C'est notre attitude qui détermine ce que l'on peut et ne peut pas faire de son temps. Les étudiants qui réussissent à bien gérer leur temps ont, au préalable, développé une attitude positive et optimiste face à leur capacité de le gérer: ils sont convaincus que la gestion de leur temps dépend d'eux et d'eux seuls. Et ils agissent en conséquence!

 

 

 

Obstacles au changement

Bien que convaincus de la pertinence d'améliorer leur gestion du temps, certains ne réussissent jamais à modifier substantiellement leurs habitudes. C'est qu'une bonne gestion du temps peut faire perdre certains bénéfices secondaires.

Quels avantages tire-t-on d'une mauvaise organisation de son temps?

*      Se donner l'impression d'être stimulé pour ne pas voir son manque de motivation?

*      Utiliser l'angoisse du retard pour se donner l'illusion d'une vie intense?

*      Éviter certaines responsabilités?

*      Fuir des relations interpersonnelles difficiles?

*      Éviter une évaluation réelle en ne se donnant jamais tout le temps nécessaire pour étudier            ou pour faire un travail?

*      Se donner une identité de personne affairée?

*      S'accommoder de ne pas réfléchir sous prétexte que c'est une perte de temps?

*      Attirer l'attention, mobiliser l'entourage.

Donc, il faut rester vigilant et vérifier si, par nos solutions, on ne s'attaque pas seulement aux symptômes... pour ne pas en voir la cause.

3. Se consacrer du temps pour réfléchir

Il y a également d'autres obstacles importants qui peuvent saper nos efforts d'organisation: plusieurs se sentent contraints par un horaire trop serré. Ils ont la désagréable sensation que la grille planifiée à l'agenda réduit leur liberté d'action et qu'ils n'ont plus le contrôle de leur temps. C'est que, le plus souvent leur seule expérience de planification se réduit à mettre à l'agenda les rendez vous et les calendriers de travail fixés par des contraintes extérieures. Cela assure, de facto, aux exigences extérieures une priorité dans l'attribution de son énergie. Il faut reprendre le contrôle de sa vie en prenant également des rendez vous avec soi même, en se réservant farouchement des heures pour réfléchir, planifier, anticiper, créer même. Ce sont les activités les plus importantes qu'on omet le plus souvent de placer dans son agenda.

Prendre conscience de ses tendances naturelles

Reconnaissez-vous dans la liste ci-dessous les obstacles liés aux tendances naturelles auxquelles vous cédez le plus souvent? On préfère généralement la sécurité du présent à l'incertitude de l'avenir. Aussi fait-on passer d'habitude:

*      les résultats immédiats avant la planification visant des résultats à long terme;

*      l'action qui donne l'impression d'accomplir quelque chose, avant la réflexion;

*      ce qui nous plaît avant ce qui nous déplaît;

*      ce qui va vite avant ce qui prend beaucoup de temps;

*      ce que nous savons faire avant ce qui est nouveau pour nous;

*      ce qui est urgent avant ce qui est important;

*      ce que d'autres nous imposent avant ce que nous avons choisi;

*      ce qui est noté à une heure donnée sur notre agenda avant des travaux pour lesquels nous           n'avons pas prévu de temps;

*      les interrupteurs avant nos propres priorités;

*      l'ordre d'apparition des problèmes avant leur ordre d'importance.

Si on ne parvient pas à modifier ses habitudes de planification ou à respecter ses résolutions de changement, il serait probablement sage de faire une évaluation des résistances réelles qu'on éprouve face à ces changements.

 

Se fixer des priorités

1. Déterminer ses objectifs de vie

La gestion du temps a essentiellement pour but d'aider à réaliser ses objectifs dans la vie. En d'autres termes, on gère efficacement son temps lorsqu'on l'occupe à réaliser les objectifs qui nous tiennent à cœur. L'hyperactif réussit à faire plusieurs activités mais il s'éparpille s'il néglige ses principaux objectifs de vie. Connaissez-vous vos objectifs de vie immédiats et lointains? Avez-vous déterminé votre plan de carrière? En connaissez-vous les étapes intermédiaires et savez-vous quel but viser actuellement? Réalisez- vous vos autres objectifs personnels sur les plans physique, mental, affectif et social? Si vous n'avez pas d'objectifs, vous rencontrerez des gens qui en auront pour vous! Se fixer des objectifs existentiels permet de reprendre possession de sa vie. « Les crises existentielles se manifestent quand ce que l'on veut vraiment ne trouve pas sa place dans la vie que l'on mène ». Y a-t-il des aspects de votre vie auxquels vous négligez d'accorder du temps? Physique, Familial , Social , Spirituel , Financier , Intellectuel. Pourtant, chacun de ces aspects contribue à maintenir l'équilibre global de la personne et à réduire le niveau de stress. Une fois ses objectifs personnels bien identifiés, il est plus facile d'opérer le changement d'attitude nécessaire. Ainsi, cessez de dire « je n'ai pas le temps », expression qui reflète qu'on est l'objet de contraintes extérieures sur lesquelles on n'a pas de prise. De penser et d'affirmer plutôt que « ceci n'est pas dans mes priorités pour l'instant » indique qu'on assume le choix de ne pas se consacrer à une activité parce qu'on en privilégie d'autres, plus importantes pour soi, dans les limites de temps disponible. Cependant, une telle attitude n'est possible que si on a, en fait, des objectifs bien clairs pour orienter ses choix quotidiens.

2. Identifier les règles du jeu

*      Vous avez sans doute pour objectif principal d'obtenir votre diplôme universitaire. Mais pour que votre diplôme vous garantisse les meilleures chances de succès, vous devez identifier les règles qui ont cours dans le domaine de travail que vous visez. La prochaine étape consiste à identifier les critères et les exigences qui vont conditionner l'atteinte de votre objectif. Si vous êtes déterminé à aller sur le marché du travail dès l'obtention de votre diplôme, il vous faut savoir quels sont les critères d'évaluation des candidats lors des entrevues. Les notes seront peut-être moins déterminantes par rapport à d'autres caractéristiques telles que : L'assurance et la confiance en soi;  Une certaine expérience de travail;  La capacité de diriger une équipe;  La capacité de coordonner un projet;  Une bonne connaissance des langues etc. Le programme académique seul ne couvre pas tous ces aspects de la formation. Il faut donc prévoir des activités parascolaires telles qu'un travail à temps partiel, un emploi d'été le plus pertinent possible, une participation aux organisations étudiantes ou à d'autres organismes qui permettent de développer ce genre d'habilités.

3. Prioriser les activités appropriées

*      Une fois qu'on a déterminé des objectifs et les exigences pour les atteindre, il reste à se fixer des priorités. Pour ce faire, il faut :

*      Identifier toutes les tâches à effectuer et en écrire la liste;

*      Décider quelles sont les tâches à faire en premier et lesquelles peuvent attendre;

*      Déterminer un plan d'action, c'est-à-dire la façon de les atteindre.

*      La raison d'être d'une telle liste est de s'assurer que toutes les tâches, toutes les activités et tous les projets ont été envisagés et que ce que l'on juge être le plus important et le plus urgent sera effectivement traité en priorité. Pour marquer vos priorités sur la liste, regroupez vos tâches en trois catégories :

*      tâches urgentes, à exécuter dès maintenant

*      tâches moins urgentes

*      tâches qu'on peut éventuellement remettre à plus tard ou ne pas réaliser du tout.

*      La façon dont on définit ses priorités est souvent influencée par les autres personnes ou par des événements extérieurs :

*      Une urgence ou un délai à respecter;

*      Une personne pour qui une tâche doit être effectuée;

*      Des règles et procédures en usage dans les cours comme le rapport hebdomadaire ou les examens à intervalles réguliers;

*      Une tâche obligatoirement préalable à d'autres tâches moins prioritaires de la liste.

*      Nos propres préférences peuvent aussi influencer nos priorités. Les critères de définition des priorités sont : l'urgence et l'importance relatives d'une tâche donnée par rapport aux autres tâches.


 


Outil pour enquête de terrain : Grille d’observation (Exemple) :

1. toujours

2. des fois

3. rarement

4. jamais

 

      I.          L’intérêt de l’enseignant pour son cours :

L’enseignante

1

2

3

4

Utilise un français compréhensible

 

 

 

 

Fait preuve d’humour

 

 

 

 

Cherche à donner l’envie d’apprendre

 

 

 

 

Sait solliciter l’attention des apprenants

 

 

 

 

Donne son point de vue personnel

 

 

 

 

 

   II.          Clarté :

L’enseignante

1

2

3

4

Illustre par des exemples pour clarifier l’idée et aider les apprenants

 

 

 

 

Définit les termes complexes et donne des explications du vocabulaire

 

 

 

 

Utilise un langage clair et facile à comprendre

 

 

 

 

Explique clairement les consignes

 

 

 

 

Ecrit clairement au tableau

 

 

 

 

 

 III.          Interactions :

L’enseignante

1

2

3

4

Encourage les élèves en les interrogeant personnellement

 

 

 

 

Suscite l’interaction entre les élèves

 

 

 

 

Evite les critiques négatives

 

 

 

 

 

IV.          Organisation des cours :

L’enseignante

1

2

3

4

Met en évidence l’objectif de la séquence de cours

 

 

 

 

Présente le cours de manière organisée

 

 

 

 

Donne des documents de travail

 

 

 

 

Fait un résumé de ce qui a été appris en fin de séquence

 

 

 

 

Alterne entre travail collectif, en binômes ou individuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   V.          Aspect cognitifs :

L’enseignante

1

2

3

4

Sait gérer la classe et discipliner ses apprenants

 

 

 

 

Sait écouter et se monter patient avec l’apprenant

 

 

 

 

Utilise différents types de questions (ouvertes, fermées, simple) reformule bien la question en cas d’incompréhension

 

 

 

 

Centre son attention sur l’apprenant

 

 

 

 

Ne se montre pas comme détenteur de savoir

 

 

 

 

 

VI.          Utilisation di matériel pédagogique :

L’enseignante

1

2

3

4

Utilise des cassettes, audio, vidéo, cd

 

 

 

 

Utilise le tableau à bon escient

 

 

 

 

Utilise des documents authentiques

 

 

 

 

Utilise la méthode préconisée

 

 

 

 

 

VII.          Respect de l’approche méthodologique préconisée :

L’enseignante

1

2

3

4

Respecte la méthodologie du manuel, l’approche communicative

 

 

 

 

Propose des activités communicatives

 

 

 

 

Fait preuve de créativité autour de cette approche

 

 

 

 

Inscrit le travail dans une perspective interculturelle

 

 

 

 

 

VIII.          Attitudes des apprenants :

L’enseignante

1

2

3

4

Participent activement aux cours

 

 

 

 

Sont motivés par le cours

 

 

 

 

Posent des questions

 

 

 

 

S’expriment clairement en langue française

 

 

 

 

 

 

 

Comment utiliser une grille d’observation?

 

Instructions d’utilisation

 

Pour faciliter le travail, un exemple de grille d’observation a été élaboré. Cet exemple peut inspirer l’élaboration d’une nouvelle grille, être utilisé intégralement ou être adapté. La grille d’observation proposée comporte plusieurs pages recto-verso bien aérées de manière à faciliter la prise de notes.

 

Identification

La grille débute par une section d’identification. L’observateur peut alors inscrire le lieu ainsi que le moment et la durée de l’observation. Il est suggéré également de noter le moment de la journée et le jour de la semaine où se déroule la séance d’observation.

 

Situations à observer

Dans la grille, l’observateur est appelé à décrire les situations qu’il repère au moment de l’observation en termes de « fréquence observée » et de « gravité des conséquences ». Bien entendu, les situations proposées ne sont pas exhaustives.  Ainsi, un espace est réservé à la toute fin de la fiche pour signaler d’autres situations qui pourraient constituer un problème de sécurité sur le territoire.

 

Il est possible que les espaces prévus à la grille soient insuffisants. Il faut donc prévoir du papier supplémentaire de même qu’un support rigide tel un livre ou une planchette pour faciliter la prise de notes.

 

Fréquence observée

S’il est souhaitable de porter un jugement sur la fréquence d’une situation en fonction de ce qui est observé, il arrive que cette situation se prête difficilement à un simple calcul de fréquence. C’est pourquoi la grille présentée suggère de considérer la fréquence en termes qualitatifs : une situation est peu ou très peu, fréquemment ou très fréquemment observée.

 

Pour rendre compte de l’évaluation de la fréquence, un encadré accompagne chacune des situations de la grille. La légende pour la fréquence est la suivante :

 

Ø         Aucune situation de ce type n’a été observée                                                                                                              

●          Situation peu ou très peu observée    

●●       Situation fréquemment observée                

●●●     Situation très fréquemment observée 

NA       Ne s’applique pas    

 

Il revient à chaque observateur de définir ses critères de fréquence. Idéalement, ces critères sont discutés en équipe ou entre les observateurs avant le début des observations ou, à tout le moins, après l’activité au moment de la synthèse des observations. 

 


Gravité des conséquences

 

Rappelons que l’importance d’une situation problématique n’est pas uniquement déterminée par sa fréquence. Elle l’est également par la gravité des conséquences qu’elle entraîne ou le risque qu’elle représente pour la sécurité des personnes. Ainsi, l’observateur est invité à donner son avis sur la gravité des conséquences associées à chacune des situations observées. L’activité d’observation s’enrichit d’une activité de réflexion et de jugement sur les situations observées.

 

La gravité des conséquences fait référence aux effets négatifs des situations sur la sécurité des personnes de même qu’aux nuisances engendrées. Il est important de souligner que les conséquences découlant d’une situation problématique peuvent être influencées par la fréquence de la situation. Par exemple, un seul détritus sur le trottoir ne semble pas un problème très grave. Par contre, un amoncellement de détritus sur la voie publique peut avoir une incidence sur la sécurité des personnes : chutes, mauvaises odeurs, insalubrité, mauvaise image du quartier, etc. Dans tous les cas, on doit garder à l’esprit que la perception de la gravité des conséquences peut être différente d’un observateur à l’autre. L’étape de mise en commun des observations et des réflexions permettra ensuite aux observateurs de s’entendre sur les constats.        

 

 

 

 

La grille d’observation est disponible dans le site internet Centre québécois de ressources en promotion de la sécurité et en prévention de la criminalité (www.crpspc.qc.ca) en format MS Word à l’adresse suivante :

http://www.crpspc.qc.ca/default.asp?fichier=outils_diagnostic.htm

 

 

 


GRILLE  D’OBSERVATION D’UN site au regard de sa sécurité

 

Nom ou numéro du secteur ________________

Date de la séance d’observation :   ______/ ______/ ______

Emplacement ou adresse du site : __________

Nom de l’observateur : ____________________

Durée de l’observation : ___________________

 

Moment de la journée :                matin                              après-midi      soir

Jour de la semaine :

  Lundi              Mardi              Mercredi                              Jeudi              Vendredi  

 Samedi            Dimanche

 

 

Nombre de situations observées : compter et inscrire le nombre de situations ou d’éléments observés.

 

 

Échelle d’évaluation de la fréquence de la situation observée                              

 

Ø         Aucune situation de ce type n’a été observée                                                                                                              

●          Situation peu ou très peu observée                                                                   

●●        Situation fréquemment observée                                                                       

●●●     Situation très fréquemment observée 

NA       Ne s’applique pas                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

 

 

Échelle d’évaluation de la gravité perçue des conséquences

 

Ø         Aucune conséquence grave                                                                               

●          Conséquences peu graves                                                                                

●●        Conséquences graves                                                                                        

●●●     Conséquences très graves

NA       Ne s’applique pas

 


Rappel des situations à observer

 

 

Situations ayant un potentiel de nuisance

A

Le comportement agressif ou dérangeant de personnes itinérantes ou sans abri.

B

Des rassemblements de jeunes ou d’adultes dont les comportements sont dérangeants (tapage, intimidation, etc.).

C

Des comportements déplacés ou intimidants de la part d’individus.

D

Les répercussions sur le milieu des activités de vente ou de consommation de drogues.

E

Les répercussions sur le milieu des activités de prostitution.

F

La malpropreté de certains lieux (déchets, seringues, éclats de verre, etc.).

G

Des graffitis sur les murs des bâtiments ou sur les équipements.

H

D’autres signes de vandalisme sur des immeubles, des bâtiments ou des équipements (abribus, bancs, appareils de jeu, cabines téléphoniques, lampadaires, etc.).

I

D’autres signes de vandalisme dans les espaces publics extérieurs (arbres, aménagements paysagés, etc.).

J

Des immeubles abandonnés ou très détériorés.

K

Un éclairage insuffisant ou défectueux (luminaires cassés ou hors d’usage) dans les lieux publics.

 

Autres situations observées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Notes d’observation

 

A.    Le comportement agressif ou dérangeant de personnes itinérantes ou sans abri.

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 









Notes d’observation

 

B.    Des rassemblements de jeunes ou d’adultes dont les comportements sont dérangeants (tapage, intimidation, etc.).

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 










Notes d’observation

 

C.    Des comportements déplacés ou intimidants de la part d’individus.

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 









Notes d’observation

 

D.    Les répercussions sur le milieu des activités de vente ou de consommation de drogues.

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 









Notes d’observation

 

E.    Les répercussions sur le milieu des activités de prostitution.

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.).

 









Notes d’observation

 

F.    La malpropreté de certains lieux (déchets, seringues, éclats de verre, etc.).

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 









Notes d’observation

 

G. Des graffitis sur les murs des bâtiments ou sur les équipements.

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 








 


Notes d’observation

 

H.    D’autres signes de vandalisme sur des immeubles, des bâtiments ou des équipements (abribus, bancs, appareils de jeu, cabines téléphoniques, lampadaires, etc.).

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 









Notes d’observation

 

I.     D’autres signes de vandalisme dans les espaces publics extérieurs (arbres, aménagements paysagés, etc.).

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 









Notes d’observation

 

J.    Des immeubles abandonnés ou très détériorés.

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 









Notes d’observation

 

K.    Un éclairage insuffisant ou défectueux (lumières cassées ou hors d’usage) dans les lieux publics.

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 








 


Notes d’observation

 

 

Autre situation observée.

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 









Notes d’observation

 

Autre situation observée.

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 









Notes d’observation

 

Autre situation observée

Nombre de situations observées

(facultatif)

Fréquence observée

Votre perception de la gravité des conséquences

 

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

Ø   ●   ●●   ●●●   NA

 

Décrire la ou les situations observées (lieux ou moments problématiques, etc.).

 








Expliquer en quoi les conséquences observées ou anticipées vous semblent problématiques (insécurité, nuisance, risque pour les personnes, etc.). 

 









 Notes complémentaires

 


























Outils d’enquête : Le QUESTIONNAIRE

Qu’est-ce qu’un questionnaire ? Instrument de recherche essentiel, le questionnaire permet de recueillir de façon systématique des données empiriques et, ainsi, de confirmer la validité des hypothèses formulées. Il doit être standard (mêmes questions pour tous), administré dans les mêmes conditions et comporter deux types de questions : celles  qui se rapportent au contenu et celles qui ont trait à la forme. Ces questions peuvent être fermées, semi-fermées et plus ouvertes.

Réf : Dictionnaire de didactique de français, J.P.Cuq

QUESTIONNAIRE A CHOIX MULTIPLES

Exemple d’un questionnaire

                                        (Aux enseignants de la faculté de médecine, à propos du niveau du français)

Merci d’avance de répondre de manière anonyme à ce questionnaire dont les réponses contribueront à la réalisation d’un mémoire de fin de cycle : licence de langue française à      l’université de Tlemcen.

 

Informations sur l’enquêté(e) :

   

-Sexe :      

                 Féminin

 

                 Masculin

 

-Lieu d’exercice :

           

                  Tlemcen

                  Oran

                  Autre, à préciser….

        

-Ancienneté dans le poste :

                

                   De 2 à 6 ans

                   De 6 à 10 ans

                   10 ans et plus

 

-Spécialité :

 

                    Cardiologie

                    Biochimie

                    Autre, à préciser…

 

 

                                     QUESTIONS

 

1)-Pensez-vous qu’on pourrait enseigner la médecine avec une langue autre que la langue française ?si oui, laquelle et dites pourquoi ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

 

2) Les étudiants de 1èreannée éprouvent beaucoup de difficultés dans la compréhension de l’oral, lors d’un cours magistral. D’après vous, quelles en sont les raisons ?

 

................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

 

          3) Pensez-vous que vos étudiants de 1ère année arrivent à comprendre toute votre intervention ?

                            

                            OUI

                            NON

                     

               -quel serait d’après vous, le pourcentage de réceptivité :

 

                            25 %

                            50 %

                            70 %

                            100 %

 

         4) Pensez-vous qu’un enseignement spécifique en français médical pourrait résoudre le problème ?

                            

                            OUI

                            NON

 

5)     Comment imaginez-vous l’organisation des cours de français spécifique :

                Des cours de français du début septembre au 15 octobre ?           

                Prévoir des modules de français dans le cursus ?           

                 Imposer une formation de français uniquement pour les étudiants faibles ?           

                 Exiger un niveau de français avant de s’inscrire en médecine ?          

                  Autre à préciser

 

        6) D’après vous, à quel niveau situez-vous les difficultés des étudiants ? Classez-les de 1 à 4 :

 

                           La compréhension de l’écrit.

                           La compréhension de l’oral.

                           La production de l’écrit.

                           La production de l’oral.

 

        7) Comment réagissez-vous devant des étudiants qui ont des difficultés en français ?

 

                        Vous reformulez autrement les explications ?

 

                        Vus comprenez qu’ils traînent des tares depuis leur scolarité antérieure ?

 

                        Ils sont censés être bon en français ?

 

                        Autre à préciser……              

                                                                                                                                                                                                                                                                                  

  8) D’après vous, les faiblesses se situent au niveau de :

 

                        la compréhension des polycopiés ?

 

                        la compréhension du cours magistral ?

              

                        la synthèse des informations à réaliser lors d’un examen ?

                        Autre à préciser……              

 

   9) Quelles recommandations personnelles  pourriez-vous faire pour parer  à ce problème ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………….

 


 

 

 

Nous vous remercions infiniment  de  votre  collaboration  et  de  votre  compréhension.