Loi expérimentale suivie par la pression osmotique
Elles sont établies par Pfeffer dans deux conditions :
- la membrane de l'osmomètre est strictement hémi-perméable, seule l'eau peut la traverser. On la réalise à l'aide d'un vase poreux recouvert d'un gel de ferrocyanure de cuivre.
- les solutions sont diluées. On peut les considérer comme idéales (les molécules de soluté sont trop éloignées les unes des autres pour avoir des interactions).
La loi de Pfeffer s'écrit : π = n.R.T , π étant la pression osmotique, R, la constante des gaz parfaits, T, la température absolue, n, l'osmolarité (nombre de moles de particules par unité de volume). En écrivant : n = N/V, on retrouve une analogie fonctionnelle avec la loi de Mariotte (dite des gaz parfaits) : P.V = N.R.T. Comme dans le cas des gaz parfaits, il s'agit de particules “actives” par rapport à un milieu ambiant. Il s'ensuit que lorsque la molécule se dissocie en deux, elle crée deux espèces qui ne traversent pas la membrane. Par exemple,

donc une solution molaire contient 1 mole/litre de NaCl qui libère deux osmoles par litre (1 osmole Na+ et une osmole Cl-).