« La lexicographie peut se définir à la fois comme le domaine qui a pour but de mettre en
œuvre les techniques pour confectionner des dictionnaires et comme la discipline qui propose
une réflexion sur les méthodes qu'exige la confection des dictionnaires. » 6
Autrement dit, la lexicographie s’occupe d’une part des techniques d’élaboration des
dictionnaires et d’autre part elle propose une réflexion sur les procédés de formation et d’emploi
du lexique contenu dans les dictionnaires.
La lexicographie doit être capable de satisfaire le besoin d'information de l'usager du
dictionnaire soucieux de connaître, par exemple, le sens ou les conditions d'emploi d'un mot.
Le livre-dictionnaire est apparu, en France, au moment où le lexique a commencé à
devenir celui d'une grande langue commune, de plus en plus écrite, bientôt langue d'État. Ce
moment a coïncidé à peu près avec celui où l'imprimerie, récemment inventée (XV e siècle), allait
pouvoir en faciliter la réalisation et la diffusion.
Les premiers dictionnaires du français ont été publiés au XVI e siècle et surtout au XVII e siècle.
- Le Dictionnaire français de Richelet (1680),
- le Dictionnaire universel de Furetière (1690),
- le Dictionnaire de l'Académie (1694) et
- le Dictionnaire des arts et des sciences de Thomas Corneille (1694) font partie des
ouvrages fondamentaux de la lexicographie française, desquels devaient naître, par imitations,
corrections et enrichissements successifs, tous les grands dictionnaires français.
(I) - LES DIFFÉRENTS TYPES DE DICTIONNAIRES
Tous les dictionnaires présentent des caractères communs (visée didactique, ordre
alphabétique,...), mais la pratique du dictionnaire montre vite qu'il en existe plusieurs types. Les
chercheurs proposent souvent une typologie fondée sur trois critères :
- 1) Les dictionnaires bilingues et les dictionnaires monolingues. Si la langue source diffère
de la langue cible, les dictionnaires sont bilingues ou plurilingues. Ces dictionnaires, dont le
rôle est d'être un instrument de traduction, impliquent la connaissance par le lecteur soit de la
langue source, soit de la langue cible. Si les mots que l'on doit définir appartiennent à la
même langue que la définition, les dictionnaires sont unilingues ou monolingues. Il est
intéressant de noter que les premiers dictionnaires étaient bilingues.
- 2) Les dictionnaires extensifs et les dictionnaires intensifs.
a) - Un dictionnaire est extensif s'il vise à traiter globalement de tous les mots d'une langue.
b) - Un dictionnaire est intensif quand il vise à décrire seulement un domaine technique ou
scientifique limité.
-3) Les dictionnaires encyclopédiques et les dictionnaires de langue.
a) - L'encyclopédie donne des renseignements sur la chose désignée par le mot : son utilisation,
son origine, sa place dans la culture de la communauté, etc. Certaines encyclopédies abandonnent
l'ordre alphabétique de présentation pour une configuration méthodique des connaissances par
matières. Très souvent, la description encyclopédique recourt à l'iconographie pour donner à
voir le référent; c'est pourquoi les cartes et les photos y occupent une place importante.
b) - En ce qui concerne le dictionnaire de langue, il énumère les particularités linguistiques du
signe. Il donne des informations sur la nature et le genre grammatical des mots, leur forme
graphique et sonore, leur étymologie, leur signification, leurs valeurs expressives, leur mode
d'emploi, leur degré de spécialisation ou leur appartenance aux différents niveaux de langue, etc.
Le dictionnaire de langue est un dictionnaire général qui présente l'ensemble des mots d'une
langue. Sa liste inclut donc toutes les parties du discours, à l'exception des noms propres.
Remarque : Il y a aussi des dictionnaires de langue spécialisés : dictionnaires de synonymes,
dictionnaires des difficultés de la langue, dictionnaires des mots nouveaux, dictionnaires de
citations, etc.
(II) - LE DICTIONNAIRE DE LANGUE
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Dans cette présentation, on s'intéressera uniquement aux dictionnaires de langue
unilingues. On mettra en évidence leur composition ainsi que les différents types de
définitions qui les caractérisent.
II.1 - Fonctionnement et présentation du dictionnaire de langue
Le dictionnaire unilingue fournit dans ses définitions une sorte de traduction des mots par des
paraphrases synonymiques. Le lexicographe est amené à indiquer les conditions d'emplois des
différents mots en fonction des niveaux de langue : voiture est le mot de la langue standard
(parlée ou écrite), bagnole relève de la langue familière, etc. Le lexicographe est donc conduit à
définir une norme linguistique par rapport à laquelle les autres termes sont repérés par une marque
sociolinguistique (les différentes situations de communication) → (différents registres de langue) :
familier, argotique (vulgaire), standard (populaire), littéraire.
Un dictionnaire de langue unilingue est un répertoire de mots qui respecte la plupart du temps
l'ordre alphabétique pour des raisons de commodité de consultation. On appelle «entrée» ou
«adresse» le mot marqué par une typographie particulière (caractères gras, majuscules...) qui, à sa
place déterminée par l'ordre alphabétique, introduit l'«article» ou la «notice».
La suite de mots appelée « nomenclature » constitue l'architecture formelle du dictionnaire et
fait partie de sa «macrostructure». La nomenclature varie d'un dictionnaire à l'autre :
- le Petit Robert : plus de 55 000 mots;
- le Dictionnaire du Français au collège : 35 000 mots;
- le Dictionnaire de la Langue française. Lexis : 76 000 mots;
- le Grand Larousse de la Langue française : 70 000 mots;
- le Trésor de la Langue française : 90 000 mots.
* Les entrées
Les entrées sont normalement des mots graphiques, c'est-à-dire des séquences graphiques
ininterrompues. Ainsi on rencontre fréquemment des mots composés dont les éléments
composants sont séparés par un trait d'union (coffre-fort) ou dont les éléments ne sont pas
séparés (gentilhomme) sont considérés comme des mots et constituent des entrées. En
revanche, les termes composés dont les éléments sont séparés par un blanc (pomme de terre) ne
sont pas reconnus comme des entrées par un grand nombre de dictionnaires. Les expressions
stéréotypées (expressions figées), c'est-à-dire les unités lexicales composées de plusieurs
éléments (qu'en-dira-t-on, à pas de loup, au fur et à mesure) n'ont pas accès à la nomenclature
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alphabétique des dictionnaires de langue. Pourtant, celles-ci, comme les mots composés, jouent
exactement le même rôle que les mots simples.
R/ On constate aussi que les dictionnaires de langue retiennent comme entrée la forme
infinitive des verbes. Les autres formes verbales ne sont pas présentées. Il s'agit, bien entendu,
d'une solution tout à fait arbitraire.
Les noms propres ne figurent pas, non plus, dans un dictionnaire de langue. Certains
noms propres (les éponymes) ont servi de base à des dérivations lexicalisées (marxisme,
sadisme, gaulliste, freudien...). Ces dernières s'intègrent naturellement à un dictionnaire de
langue, puisqu'elles ont perdu leur référence unique pour devenir, comme n'importe quel mot,
une entrée dénotant un mot ou un objet.
NB : On voit bien qu'il y a un grand nombre de mots qui n'ont pas accès à la nomenclature des
dictionnaires. En effet, les mots d'entrée du dictionnaire sont des unités définies arbitrairement.
* Les articles
L'article de dictionnaire est une suite ordonnée de phrases, chacune comportant une ou
plusieurs informations. Quand on parle de l'organisation de chaque article, on parle de la «
microstructure » du dictionnaire :
PAUVRE [POVR( )]. Adj. et n.; (fém.) PAUVRESSE [POVR S].
(XVI e ; povre [Adj. et n.], 1050; 1788, au fém.; lat. pauper).
1. Adj. ●1° (Employé comme attribut, ou épithète après le nom). Qui manque du nécessaire ou n'a que
le strict nécessaire; qui n'a pas suffisamment d'argent, de moyens, pour subvenir à ses besoins. V. Fauché
(fam.), indigent, nécessiteux. Être pauvre (cf. être dans le besoin, n'avoir pas le sou, pas un rond
(fam.), être sans un (pop.). Il est devenu pauvre. V. Appauvri, ruiné. Très pauvre,
pauvre comme Job. V. Misérable, miséreux. La femme pauvre, de Léon Bloy. « Si jadis
l'Église fut pauvre, depuis le denier échelon jusqu'au premier, c'est que la chrétienté était indigente
comme elle» (CHATEAU B.). Les pays pauvres. V. Sous-développé. ●2° (Choses). Qui a
l'apparence de la pauvreté, l'annonce. Pauvre maison. Un air pauvre et souffreteux. ●3°
PAUVRE DE : qui n'a guère de. V. Dénué, dépourvu, privé. Vx. Pauvre d'argent. -
Mod. Fig. «Pauvres de talent et de ressources» (DIDER.). Fam. Pauvre d'esprit. ◊
PAUVRE EN. « La brigade trouvait le village pauvre en estaminets et en belles
filles» (MAUROIS). ●4° Qui est insuffisant, fournit ou produit trop peu. Terre pauvre. V.
Maigre, stérile. Minerai, gisement pauvre. «Langue un peu pauvre», disait cet
excellent Heredia à qui je présentai mon premier livre» (GIDE). ●5° (v. 1350 ; en
fonction d'épithète, avant le subst.). Qui inspire de la pitié. V. Malheureux, pitoyable. Un
pauvre malheureux. Ayez pitié d'un pauvre aveugle! La pauvre bête. Un pauvre sourire
: triste, forcé. Pauvre France! - Spécialt. « Quand nous disons : « Ce pauvre Untel», tout
le monde comprend qu'il est passé de vie à trépas» (A. HERMANT). - (En s'adressant à qqn)
«Pauvres maris! Voilà comme on vous traite» (MOL.). «Lorsqu'on est très
malheureux, on parle aux autres hommes en leur disant «mon pauvre ami», ou «mon
pauvre monsieur», comme s'ils étaient eux-mêmes à plaindre» (DUIIAM.). ◊ Loc.
«Pauvre de moi! disait-il. Maintenant je n'ai plus qu'à mourir » (DAUD.). - Subst.
Le pauvre, il n'a vraiment pas de chance! Mon pauvre, ma pauvre, exprime la
commisération. ●6° Pitoyable, lamentable. C'est un pauvre type. ● 7° Loc. Pauvre hère*.
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-a) Le mot ou l'adresse qui forme l'entrée contient déjà une information sur l'orthographe du mot.
-b) La prononciation du mot hors contexte est présentée sous la forme d'une transcription, par
exemple, en alphabet phonétique international (API).
-c) La catégorisation grammaticale informe sur les traits syntaxiques fondamentaux des mots
définis. Elle précise l'appartenance du mot à une partie du discours : nom, pronom, verbe, article,
adjectif, adverbe, conjonction, préposition, interjection. La partie du discours est suivie de
l'indication de la sous-classe de cette même partie du discours : les noms peuvent être masculins
ou féminins, les verbes sont tantôt transitifs, tantôt intransitifs, tantôt les deux, l'article peut être
défini, indéfini ou partitif, etc.
-d) La quatrième mention de l'article est constituée par l'étymologie du mot. On indique soit
l'origine supposée, l'étymon du mot d'entrée (fille : XI e siècle. lat. filia), soit les éléments
constitutifs qui sont à l'origine du terme (casse-tête : 1690, de casser, et tête; froideur : XII e
siècle; dérivé de froid). Dans le premier cas, la langue source est indiquée : latin, grec, anglais,
etc. Dans le deuxième cas, la procédure de formation est marquée : composé de (ou simplement
de), dérivé de. La datation, c'est-à-dire le moment de l'apparition du terme dans les textes écrits est
très souvent jointe à l'étymologie.
-e) La définition contient une suite de paraphrases. Chaque paraphrase correspond à une acception
du mot. Ces acceptions peuvent être organisées selon plusieurs schémas différents. Assez souvent
l'emploi dominant actuel, indépendamment de l'ordre chronologique des apparitions, est présenté
en premier. Parfois, l'ordre adopté correspond à l'évolution historique, etc. Les lexicographes
donnent aussi des indications concernant le réseau des relations lexicales du mot. Les synonymes
et les antonymes y sont mentionnés.
-f) Les emplois sont illustrés par des exemples qui présentent le mot en situation dans des phrases
ou syntagmes. En effet, le mot du dictionnaire n'a d'existence réelle qu'inséré dans une
phrase.
-g) Les expressions stéréotypées (figées) sont considérées comme dès termes uniques. Elles
forment des sous-entrées et sont susceptibles à leur tour de recevoir des définitions sous la forme
de paraphrases.
-h) Les sens fonctionnels, c'est-à-dire les significations particulières du terme dans une langue
technique ou scientifique déterminée, constituent aussi des sous-entrées. Chaque sous-entrée
technique et scientifique est suivie alors de la paraphrase synonymique qui définit cette acception
particulière.
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R/ Il est important de noter que certains dictionnaires suppriment l'information étymologique;
d'autres ne donnent pas la transcription de la prononciation du mot défini ; d'autres encore
négligent la date d'apparition du mot, etc.
— Présentation polysémique, présentation homonymique
Certains dictionnaires adoptent une présentation homonymique, alors que d'autres
privilégient une présentation polysémique.
Avec l'homonymie, il s'agit de relation entre deux ou plusieurs termes ayant le même
signifiant, mais des signifiés complètement différents. Cette relation lexicale implique donc
une présentation homonymique c’est-à-dire deux ou plusieurs entrées identiques
graphiquement mais distinctes sémantiquement :
1 er terme → (mot)
2 ème terme → (fin)
Avec la polysémie, il s'agit d'une seule unité lexicale qui correspond à deux ou plusieurs
significations. Lorsque la même entrée recouvre des sens différents, il s'agit d'une présentation
polysémique :
Voler 1 er (planer)
2 ème (subtiliser)
— La définition dans le dictionnaire de langue
La définition est l'activité essentielle du lexicographe. Dans un dictionnaire de langue
unilingue, les procédures de définition sont généralement beaucoup rigoureuses et homogènes.
La définition du mot consiste à donner une paraphrase qui lui soit sémantiquement
équivalente. On peut toujours remplacer un mot de la langue par un autre mot ou un groupe de
mots sans que le sens en soit modifié. Lorsque le lexicographe définit vérification par action
de vérifier ou blancheur par état (ou qualité) de ce qui est blanc, dépourvu par privé, mourir
par cesser de vivre, etc., il indique que la définition et le terme défini constituent des paires de
synonymes. Rappelons que la synonymie désigne la relation que deux ou plusieurs formes
différentes (deux ou plusieurs signifiants) ayant le même sens (un seul signifié) entretiennent
entre elles.
NB : La structure du dictionnaire repose donc sur une relation de synonymie entre le mot
d'entrée et la définition qui lui correspond. Quand la définition est un mot unique, le
synonyme appartient à la même partie du discours (classe grammaticale) que le défini :
plumard : lit
mec : homme
nana : femme
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Quand la définition est un énoncé de plus d'un mot (cas le plus fréquent), cet énoncé doit
avoir la même fonction que le mot défini et il commence ordinairement par un mot ou un
groupe de même classe grammaticale :
échotier ; rédacteur chargé des échos
discontinuité : absence de continuité
mourir : cesser de vivre
analyser : faire l'analyse de
Les dictionnaires de langue font coexister différents types de définition. En effet, les
mots monomorphématiques 7 , les dérivés et les composés ne sont pas définis de la même
façon. On peut examiner de plus près les définitions suivantes empruntées au Petit Robert
(1994) :
fillette : petite fille
fille : personne de sexe féminin, considérée par rapport à son père et à sa mère ou à l'un des deux seulement
impossible : qui n'est pas possible
Ces trois exemples correspondent à trois types de définition différents :
- a) la définition morphosémantique est la définition utilisée pour les mots dérivés ou
composés. Elle est extrêmement fréquente car au moins 75 % des mots du lexique du
français contemporain sont des dérivés ou composés.
- b) la définition par inclusion est la seule possible pour les mots monomorphématiques.
- c) définition par opposition est la moins fréquente et la plus irrégulièrement représentée.
٭ La définition morphosémantique
Certains linguistes parlent de «définition relationnelle». Cette définition informe sur la
formation du mot d'entrée et établit un lien entre la signification de celui-ci et sa
formation. Pour qu'il y ait définition morphosémantique, il faut pouvoir reconnaître la base
dans le terme défini :
fillette : petite fille.
simplement : d'une manière simple.
porte-fenêtre : fenêtre qui descend jusqu'au niveau du sol et qui s'ouvre de plain-pied sur un balcon, une terrasse, un jardin, faisant
ainsi office de porte.
garde-magasin : employé chargé de garder un magasin.
Ce type de définition comporte le mot à partir duquel le dérivé a été formé et un
syntagme qui traduit l'affixe. Ainsi l'adverbe simplement a été construit à partir de l'adjectif
simple, etc.
7 Mot formé d’un seul morphème (mot simple). Exemples : fille, maison, président, mouche, fragile, enfant, femme,...
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٭ La définition par inclusion (hypéronymie / hyponymie)
On parle aussi de «définition substantielle» ou «de définition par le genre prochain et
la différence spécifique». Elle consiste à désigner la classe générale à laquelle appartient le
mot défini et à spécifier ce qui le distingue des autres sous-classes de la même classe
générale :
fille : personne de sexe féminin, considérée par rapport à son père et à sa mère ou à l'un des deux seulement.
→ la classe générale : personne
→ les différences spécifiques : de sexe féminin, considérée par rapport à son père et à sa mère ou à l'un des deux seulement.
Il convient de signaler cependant que la plupart des définitions par inclusion sont réduites à
l'essentiel :
combinaison : sous-vêtement féminin
banjo : instrument de musique à corde
chat : animal domestique
On ne peut pas dire que tous les sous-vêtements féminins sont des combinaisons, ou
que tous les instruments de musique à corde sont des banjos, ou que tous les animaux
domestiques sont des chats! Dans ce cas, on parle d'« inclusion stricte».
- L’hyperonyme « sous-vêtements » inclut les hyponymes : slip, culotte, string, soutien-
gorge, combinaisons,…
- L’hyperonyme « instruments de musique à corde » inclut les hyponymes : guitares, banjos,
mandole, violon …
- L’hyperonyme « anomaux domestiques » inclut les hyponymes : chats, chiens, …
٭ La définition par opposition (antonymie)
Cette définition est souvent utilisée pour les couples ou groupes de mots qui sont dans
une relation d'antonymie partielle ou totale. L'antonymie désigne un rapport entre deux
termes de sens contraires. Si l'antonymie est marquée morphologiquement (utile vs inutile,
gracieux vs disgracieux), l'élément dérivé peut toujours être défini morphosémantiquement
(qui n'est pas utile, qui n’est pas gracieux,...).
TD (2) : LA LEXICOGRAPHIE
Exercice n° 01 :
─ Définissez brièvement les mots suivants à travers une présentation homonymique : « avocat »,
« héroïne », « louer », « palais », « pêche » :
Exercice n° 02 :
─ Selon la morphologie et le sens, identifiez le type de définition (morphosémantique, par
inclusion ou par opposition) de chacun des mots suivants :
.
DÉCHAUSSER v. tr. • 1. Enlever les chaussures de quelqu’un.
AUBERGISTE n. • Personne qui tient une auberge.
ÉCURIE n.f. • Bâtiment destiné à loger des chevaux, ânes, mulets.
GEAI n.m. • Oiseau passereau de la taille du pigeon, à plumage bigarré.
INSIGNIFIANCE n.f. • 1. Absence de signification, de sens. 2. Caractère de ce qui est
insignifiant.
ÉTROITESSE n.f. • Caractère de ce qui est étroit.